Généalogie de Bouffard Aimé
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Il est le 2ième enfant de Bouffard Napoléon (5 NOV 1873) et de Bisson Amanda dit Marie (3 MARS 1878).il épousa Gaudette Thérèse, fille de
NAISSANCE : 26 mai 1901, Lac-Drolet, Qc
MARIAGE : 1er juin 1936, Bristol, Connecticut Us
DÉCÈS : 9 juillet 1971, Lac-Mégantic, Qc
MARIAGE : 1er juin 1936, Bristol, Connecticut Us
DÉCÈS : 9 juillet 1971, Lac-Mégantic, Qc
Ils ont 3 enfants:
Bouffard Anita (8 juin 1941), Bouffard Pierre (22 avril 1945) et Bouffard Paul (22 avril 1945).
Bouffard Anita (8 juin 1941), Bouffard Pierre (22 avril 1945) et Bouffard Paul (22 avril 1945).
HISTOIRE DE AIME BOUFFARD
C’est l’aîné des garçons d’une famille de 18 enfants. Il travaille sur la terre paternelle. Il doit quitter très jeune pour aller travailler aux États-Unis, à Lewiston, Maine. Il demeure chez son oncle Josaphat Bisson (frère de sa mère) un certain temps. Il est de santé fragile et sa tante Alvine prend bien soin de lui. Il quitte le Maine pour Bristol, Connecticut. À l’époque, beaucoup de Canadiens travaillent dans les manufactures.
En 1934, il fait la connaissance de Thérèse Gaudette native de St-Ludger. Il se marie en 1936. Le mari ne gagne pas cher et sa femme ne travaille pas. Leur premier enfant naît en 1941; c’est une fille, Anita.
Ses compagnons de travail apprécient beaucoup Aimé. À force d’économiser, ils achètent leur première maison en 1945, juste avant la venue de jumeaux, deux garçons, Pierre et Paul. La famille compte cinq bouches à nourrir. Il demande alors une augmentation de salaire qu’on lui refuse. Déçu, il cherche du travail ailleurs. Son patron a vent de cela. Il veut le garder comme aiguiseur de lames de rasoir et de ciseaux. Il accepte de lui donner son augmentation de salaire.
En 1950, survient une grave maladie; il pense en mourir. Il se fait une promesse : « s’il retrouve la santé, il déménagera à Lac-Mégantic ». Il assure ainsi, en cas de décès, la sécurité de sa femme et de ses enfants. Il pense qu’ils auront moins de misère étant proche de sa famille. Il demande à son frère Léon de lui trouver un commerce. Il achète ce commerce et déménage le 11 janvier 1951. Le transport du ménage (meubles, etc.) se fait par camion et toute la famille prend le train, ce qui leur permet de faire un arrêt au Connecticut pour voir la famille de sa femme. Et, c’est le grand départ pour Sherbrooke où, Léon son frère, vient avec son auto les prendre à la gare et les conduire à Lac-Mégantic. En route, ils ont un accident. Son fils Paul, âgé d’environ six ans, a une jambe fracturée; il doit demeurer à l’hôpital de Sherbrooke et le voyage doit continuer.
Arrivés à Lac-Mégantic, ils dorment chez son frère Léon. Ses enfants ne parlent pas un mot de français et ne peuvent communiquer avec leurs cousins; ils ont de la peine. C’est l’hiver, il fait encore froid. Les enfants de Léon se tiennent derrière le poêle à bois, les filles portent de grands bas de fil et la toilette « chiotte » est dehors.
Il prend possession de son restaurant en juin 1951. Pour les enfants tout est nouveau : l’anniversaire du papa où toute la famille vient le fêter. Aux États Unis, éloigné des siens, il n’a jamais eu de visite. Aimé est joyeux, gai luron, il aime jouer aux cartes avec les clients qui viennent à son restaurant. Il est farceur. Une fois, un homme ivre entre pour acheter un ouvre- bouteille et il lui dit : « qu’il y a un spécial : 0,10 cents chacun ou 2 pour 0,30 sous (0,25 cents) », il en prend deux. Autre anecdote : « il demande à un gars d’aller chercher de la peinture carrelée : bleu, blanc, rouge, pas autre chose »; il est revenu fâché et Aimé a bien rit.
Son loisir : la pêche. Il aime être accompagné d’amis. Il est reconnu comme un bon père et aussi comme un bon grand-père pour tous ses petits-enfants. Il aime bien prendre son petit gouffe (vin) et ne dérange personne. ( source Anita Bouffard)
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