GÉNÉALOGIE DE VICTORIN BOUFFARD
Le 11e de la famille de Napoléon Bouffard et de Marie Bisson.Il épouse Hélène Parent(01--12-1917), fille Philémon Parent et de Léa Morin de Val-Alain,Qc
NAISSANCE : 2 décembre 1913, Lac-Drolet, Qc
MARIAGE : 29 avril 1941, Cadillac, Qc
DÉCÈS : 14 mars 1974, St-Romuald, Qc
Ils ont 10 enfants :
Bouffard Claudette (9 oct 1941), Bouffard Nelson (6 mars 1943),
Bouffard Carmen (19 avril 1944), Bouffard Pauline (21 sept 1946),
Bouffard Lorrain (12 sept 1947), Bouffard Jean-Marc (4 jan 1949),
Bouffard Christian (6 juil 1955), Bouffard Richard (13 juil 1956),
Bouffard Ginette ( 1958) et Bouffard Yves (1 avril 1961).
Victorin décède à l’âge de 60 ans à Quebec. Il a été inhumé à St-Romuald.
HISTOIRE DE VICTORIN BOUFFARD
Il fréquente l’école du village jusqu’à
la 10e année. On dit : « Il a fait de bonnes études pour l’époque. »
Il est un homme taquin. Son éducation a fait de lui un homme généreux où l’entraide était
importante. La charité chrétienne où les autres sont plus importants que toi et que Dieu pourvoit à
tes besoins sont les valeurs qui ont influencé sa vie.
Il va aider un cousin qui possède un lot de défricheur à Val-Alain et il rencontre sa future femme,
Hélène.
Victorin travaillera dans les mines Central, Penderosa et O’Brian de Cadillac, Malartic. Il travaille
comme aide-cuisinier et cuisinier.
Il revient à St-Samuel, sa paroisse natale. Il est le premier commis-voyageur pour L. P. Royer,
manufacture de bottes de travailleurs et ce, à travers le Québec. Pendant ce temps sa femme,
Hélène, tient un restaurant.
Au printemps 1949, il achète une maison au centre du village, près de la Caisse Populaire et de
l’école. En février 1950, il est hospitalisé au Sanatorium de Sherbrooke où il reste plus de quatre
ans. À cette époque, la tuberculose est une maladie mortelle. Son amour de la vie et son désir de
vivre lui donnent le courage de servir de « cobaye ». Il subit une opération expérimentale «
L’ablation de lobes pulmonaires » : deux gauches et un droit. Malgré les recommandations de son
médecin de ne pas travailler, le considérant comme invalide, il occupera le poste de secrétaire pour
la compagnie de téléphone. Il transforme son salon en bureau et magasin de chaussures.
En 1957, Victorin a l’opportunité de se faire offrir une « run » de taxi (territoire et clientèle) qui
couvre le territoire entre St-Samuel et Lac-Mégantic. Il achète un autre service de transport
(Autobus Bilodeau, aujourd’hui Autobus Lachance de St-Martin) qui partira de Lac-Mégantic pour
se rendre à Québec. Ces années sont des années prospères pour eux. Lui, conduit l’autobus et
Hélène travaille à la manufacture de chaussures L. P. Royer.
En 1960, la famille déménage à Ste-Cécile-de-Whitton, où il peut enfin réaliser le rêve de sa femme
: une maison assez grande pour loger sa ribambelle d’enfants. Il est agent d’assurance-vie pour la
compagnie La Laurentienne.
La famille doit déménager à Lac-Mégantic. Sa femme, Hélène, ne peut s’habituer à l’isolement de
la campagne et la santé de Victorin se détériore. Il travaille occasionnellement comme barman.
En 1972, la famille redéménage une dernière fois à Québec et ils y resteront jusqu’à leur mort.1
En 1972, la famille redéménage une dernière fois à Québec et ils y resteront jusqu’à leur mort.1
( auteur Pauline Bouffard)
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