GÉNÉALOGIE DE TRÉFLÉ BOUFFARD
Tréflé, 4e enfant de Napoléon Bouffard et de Marie Bisson, épouse Adrienne Duchesneau, (1904-02-20) ( 19-12-1998)fille de Elzéar Duchesneau et de (Octave nom masculin ou féminin???) Girard de St-Casimir-de-Portneuf.
NAISSANCE : 20 juillet 1904, Lac-Drolet, Qc
MARIAGE : 25 septembre 1935, Duparquet, Qc
DÉCÈS : 17 janvier 1970, North Bay, Ontario
Ils ont 2 enfants : Bouffard Noelline (23 sept 1935) et Bouffard Madeleine (28 oct1936)
Tréflé décède à l’âge de 74 ans à North Bay, Ontario.
HISTOIRE DE TRÉFLÉ BOUFFARD
Ils se sont connus à l'Hôtel Radio à Duparquet en Abitibi. Adrienne et Tréflé logent à cet hôtel. Adrienne enseigne à l'école de la place. Elle a quitté son village natal pour aller rejoindre son frère Gérard. Ses parents veulent qu'elle entre en religion (devenir religieuse); tel n'est pas son choix. Le propriétaire lui présente Tréflé, son meilleur client; il est cuisinier dans les chantiers. Il gagne son coeur grâce aux petits plats qu'il lui cuisine. « Je suis gourmande » dit Adrienne, « j'ai 30 ans et il est trop tard pour faire la difficile ». À cette époque, on est considérée comme vieille fille si on est célibataire passée 25 ans et il était plus difficile de se marier.
Ensemble, ils travaillent dans les chantiers de l'Abitibi. En 1935, ce sont des années de défrichage. C'est aussi l'époque des « brosses »; on fabrique de la bacosse avec des pommes de terre, on boit de l'essence de vanille. Tréflé cuisine et elle est l'aide de camp (le cuistaud). Elle lave la vaisselle, épluche (pèle) les patates et transporte l'eau du puits. Ils déménagent sans cesse d'un camp à l'autre. Le jobber de chantier demande à Tréflé de lui trouver des hommes pour son nouveau chantier où il sera le cuisinier. Vie de nomade, aucun domicile fixe.
Ils ont deux filles, que leur père aime bercer tout en chantant ou sifflant. Le monde les prend pour des jumelles parce qu'elles ont la même taille et que leur mère les habillent de la même façon, excepté pour la couleur. Elles s'entendent bien, elles sont toujours ensemble. Elles iront pensionnaires chez les religieuses où elles recevront une belle éducation. « Le chantier, ce n'est pas un endroit pour élever des enfants » dit leur mère.
Leur père leur fait des galettes et des gâteaux qu'il envoie au couvent. À l'occasion d'une vacance d'été, nous raconte Noëlline, notre papa nous accueille dans la cookerie,(la cuisine). Nous sommes une dizaine d'enfants; il nous sert du chocolat chaud et des galettes. Parfois, il nous fait des patates sur le poêle et nous les sert avec du beurre. Quel beau souvenir ! Maman venait nous visiter à Amos. En juin 1949, papa est venu avec maman. Ce fut notre dernière année au couvent. Il voulait que nous apprenions l'anglais; alors, il nous a inscrites au Collège des filles à North Bay.( source Pauline Bouffard et Noëlline Bouffard Sévigny)
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